Les français et le bilinguisme: une histoire récente

Qui n’a jamais rigolé en écoutant nos président ou ministres parler anglais ? Effectivement, on revient de loin. La France est l’un des plus mauvais élève en matière d’apprentissage des langues. En effet, en 2016, la France est le 23e pays sur 28 au classement européen des pays les plus doués en langues. Pas très glorieux tout ça, à l’époque de la mondialisation! En effet, à part quelques uns d’entre vous,  comme moi, vous avez pu constater qu’à la fin du collège, vos expressions favorites en anglais étaient :

« Where is Brian? Brian is in the kitchen » ou « where is my umbrella ? ».

Perso, à cette époque, j’ai cru que j’étais bilingue lorsque j’ai eu mon premier 20/20 car je connaissais tous mes verbes irréguliers. NO COMMENT !  D’où ma désillusion une fois arrivée en Angleterre pour y travailler en 2006; le niveau était loin d’être au rendez-vous. Je vous donne le contexte, j’étais entourée de collègues issus du monde entier qui parlaient la langue de Shakespeare comme leur langue maternelle. J’ai galéré pendant 3 longs mois avant que les échanges se transforment en phrases puis en mots sensés.

Au bout de 4 ans, mon anglais s’était nettement amélioré. Malgré tout, je n’étais pas au niveau de ceux, qui étaient devenus mes amis. La différence entre eux et moi, très jeunes, ils ont baigné dans un environnement, au minimum, bilingue. C’est à ce moment que j’ai imaginé le projet de la micro-crèche Babiboo. Une structure dans laquelle on pourrait éveiller les tout petits à la langue anglaise. Bon, j’ai mis 10 ans avant de me lancer dans le projet Babiboo ; depuis, les sites et les structures proposant des solutions d’éveil aux langues fleurissent partout.

Les premières recherches sur le bilinguisme du jeune enfant ont commencé dans les années 60 au Canada ; puis, les choses ont beaucoup évolué pour arriver jusqu’à nous, en France. Plusieurs études publiées sur le plurilinguisme démontrent que les enfants ont des capacités incroyables pour les langues et ce même in-utéro.

Certaines d’entre elles démontrent, même, que le fait de devoir discerner 2 langues donnerait de meilleures prédispositions à l’apprentissage scolaire. Jacques Mehler, neuropsychologue affirme que «Le bilinguisme améliore la performance cognitive bien avant l’apparition du langage».

Que ce soit crèche, ateliers, immersion totale dans une famille, garde à domicile, Assistante Maternelle … tout bilinguisme est bon à prendre !! Alors c’est vrai que les solutions varient et leur prix aussi, mais n’hésitez pas à vous renseigner sur les structures près de chez vous.

Notons bien que pour éveiller les enfants à une langue, l’éveil ne doit pas être quotidien mais ludique répété et régulier. Si vous vous posez des questions sur le bilinguisme c’est par ici : Le bilinguisme : FAQ

Chez babiboo, nous avons à cœur que les enfants s’amusent et s’épanouissent dans un environnement dans lequel les langues se côtoient. Selon les micro-crèches, certains membres du personnel sont bilingues, si ce n’est pas le cas, alors, nous faisons venir des intervenants pour l’éveil à l’anglais de manière régulière et répétée.

Gardons, juste, bien en tête la phrase de Maria Montessori « L’enfant n’est pas un vase qu’on remplit mais bien une source qu’on laisse jaillir ».